Henri CUECO, Dialogue avec mon jardinier.
Dialogue avec mon jardinier est un livre qui parle. Mais il est difficile à dire. Un roman à la narration squelettique. Deux hommes dont l'un est le jardinier de l'autre, le peintre, c'est écrit dessus, c'est le titre. Et le lecteur prend la conversation en cours de route.
Il est presque sûr que le lecteur s'identifiera d'abord au peintre, pour la simple raison que le lecteur lit, que le peintre peint et qu'ils partagent le goût de la beauté et de sa quête théorique et esthétique. Le lecteur sourira de façon indulgente de la candeur de ce brave jardinier. Le lecteur appréciera sans nul doute le fidèle portrait de la vie simple(iste?) que le jardinier peint de ses mots de quat'sous, de ses façons un peu rugueuses mais sincères.
Ici le lecteur comprendra certainement que le faiseur d'images n'est pas celui qu'on croyait. Et il se régalera là encore de ces peintures verbales. Il aura sans s'en être aperçu traversé un cycle de saisons. C'est alors que le lecteur verra en ce jardinier l'artiste authentique, le philosophe en tablier, tentant une même réponse à une même question dont on n'est même pas sûr qu'il fallait la poser comme cela.
Le lecteur alors, reprendra le livre et le relira une seconde fois. Il pourra le faire inlassablement.
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